Shu, ou le rouge orange

Au début cette section devait s'appeler Carnet, mais le contenu a redéfini le contenant, vous verrez que le carnet m'ont conduit au rouge orange. Je parlais donc, au début, de carnet : " Pas un carnet où je consignerai des idées ou des observations du jour. Un carnet pour passer le temps, sans jamais savoir ce qui m'attend, comme devant un film ou un livre. Plus comme dans une conversation, une rencontre en réalité. Je verrai : peut-on vraiment se surprendre soi-même ?

Je lance pour la seconde fois la lecture du titre Sanpai! Gosyuin girl* de The Idol Formerly Known As LADYBABY. Ce titre présente-t-il le moinde intérêt ? Je l'ignore. Je suis tombé dessus par rebond depuis les titres inspirés de Chocolate de Baby metal. Pourquoi celui-ci aurait-il de l'intérêt ? Plus que Chocolate ? Déjà bien rigolo et bien orchestré. Peut-être que celui-là est mieux niveau tech pop, le raclement de voix du métalleux est exagérée, la guitare est moins élaborée, la batterie a l'air d'aller mais on l'entend assez mal. Je ne comprends presque rien aux paroles. Il y a une ambiance tragi-comique, surtout à 3:00 quand le morceau commence à bien se mélanger , je ne sais pas si on peut aller jusqu'à parler de contretent. C'est entraînant. Quand migi de, hidari de, awase, "kasuke monmu" revient à 3:47 c'est une vraie réjouissance et ça accélère, ça doit être un sacré antidépresseur, ou en cas d'ivresse un sacré vomitif. Les styles s'enchaînent en se mélangeant, à partir de là de plus en plus rapides et superposés, ça finit par une explosion et un gong. Si, voilà pourquoi je l'écoute : ouverture par un bruit cosmique, un gong et surtout les clochettes du grelot du kagura. Qu'il est beau ce grelot de clochettes à l'union, légèrement décollées, chaque fois différemment, distinctement, jolies clochettes dorées qui me promettent l'ouverture d'un intermonde.

Combien de fois les clochettes ? Elles montent crescendo, jamais vraiment fortes en fait, comme le gong qui aurait bien pu être une corde de basse électrique. Je crois 13 fois, je n'arrive pas à bien rester concentré sur le compte. La guitare est assez jolie, dommage qu'on ait si vite les dégoulinades de fête foraine avec ses fluos vert et jaune, ses tags moches en orange fluo, des squelettes en plastique luisant du train fantôme. Vers 1:50 jusqu'à 3:45, vraiment je me demande ce que je fais là.

En cherchant les paroles traduites je suis tombé sur un clip : dans un temple shinto ! Je reste sur la traduction mais je suis impatient de regarder ce clip avec des clochettes dans un jinja.

Sanpai ! Gosyuin girl : En visite ! Les Gosyuin girls (gosyuin : tampon apposé ou calligraphie recueillie dans un temple)

Clochettes

0:25 - 心静かに : Le cœur calme

0:30 - 印 授かる : Je reçois le sceau

0:37 - 玉砂利の音 : Le son des graviers

0:43 - 木漏れ日ゆれる : Le soleil se fuit, balancé dans les arbres

----- [Trash électropopo]

1:05 - はじまるハイになる : Commence à planer

1:09 - テンプルシュライン(神社仏閣) : Temple Shrine (Jinja Temple)

1:11 - 参道 端を歩く : Je marche sur les pointes

1:15 -てくてく(端でOK) : tekuteku (onomatopée décrivant le son d'un déplacement lent et sûr, aussi utilisé pour qualifier le rythme ou le mouvement d'une personne) (c'est ok sur les pointes)

1:16 - 手と口清めて : Je nettoie mes mains et ma bouche

1:18 - 手を合わせて(手を合わせて) : Joins les mains (joins les mains)

1:20 - おみくじして お守り見て : Consulte ton sort, regarde l'amulette (omamori)

1:23 - なんて幸せー! : Comme c'est joyeux ! (oshiawase)

Metal

1:25 - 御朱印書く人 よろしく : Merci à toi qui signes mon gyoshuin (tampon apposé ou calligraphie recueillie dans un temple)

1:28 - 黒と朱の コントラスト so cool : Contraste du noir et du shu (rouge orangé du shinto) so cool

1:31 - 色んなデザインあるんだよ (まじで?) : Il y a toutes sortes de design (sérieux ?)

1:38 - 心して臨めば : Si j'approche prudemment

1:41 - 素敵で 美的な : Bonne et belle

1:43 - 有り難し カリグラフィー : Merci pour la calligraphie

1:47 - さぁいくぞ! : Allons-y !

1:52 - 右手(右手) 左手(左手) : Main droite (main droite) main gauche (main gauche)

1:56 - 合わせ(合わせ) : Correspondance (correspondance)

1:58 - ほとけ ジャンプ(南無) : Saut de hotoke (personne sainte) (namu : amen)

2:01 - 占い 断食 ヨガ ライブ : Le yoga du jeûne révèle l'avenir en live

2:05 - 明日もきっと超ハッピー! : Demain toujours plus happy

2:12 - 右手(右手) 左手(左手) : Main droite (main droite) main gauche (main gauche)

2:16 - 幸せ(幸せ) : Comme c'est joyeux ! (oshiawase)

2:19 - ほとけ ジャンプ! : Saut de hotoke !

(saute! saute! saute! saute!)

2:21 - 敬う気持ちを忘れずに(enjoy) : Je n'oublie pas d'être respectueuse (enjoy)

2:26 - We are 御朱印girl☆ 参上 : we are Gosyuin Girl En Visite

2:31 - いちにっ!参拝! Un jour ! Venez visiter !

------ [Métal]

2:32 - Japanese Temple red-stamp Book

2:34 - 参拝want you(かみてにも主) : Culte want you (dieu des dieux)

2:37 - Japanese Temple red-stamp Book

2:39 - 乾杯bless you(しもてにも主) : kanpai bless you (même le serviteur est le seigneur)

2:42 - Japanese Temple red-stamp Book

2:45 - 参拝want you(かみてにも主) : Culte want you (dieu des dieux)

2:48 - Japanese Temple red-stamp Book

2:50 - 乾杯bless you(しもてにも主) : Culte want you (dieu des dieux)

2- 55 - Bow! Bow!

------ [Mélo métal]

Clap! Clap!

Bow! Bow!

Clap! Clap!

3:07 - Bow! Bow! (avec les Gosyuin girls)

Clap! Clap!

Bow! Bow!

3:12 - Clap! Clap!

Guitare

3:23 - スタンプラリーと違うのよ (そうよ!) : Ce n'est pas un rallye de tampons (c'est vrai)

3:30 - 一期一会の縁 : Une fois une rencontre dans une vie (ichigo ichie)

3:34 - 素敵で 美的な : Bonne et belle

3:37 - 有り難し カリグラフィー : Merci pour la calligraphie

3:40 - さぁいくぞ! : Allons-y !

3:47 - 右手(右手) 左手(左手) : Main droite (main droite) main gauche (main gauche)

3:52 - 合わせ(合わせ) : Correspondance (correspondance)

3:56 - ほとけ ジャンプ(南無) : Saut de hotoke (amen)

3:58 - 盆暮れ 正月 クリスマス : Nouvel an et Noël

4:02 - 明日もきっと超ハッピー! : Demain encore plus happy

4 : 07 - 右手(右手) 左手(左手) : Main droite (main droite) main gauche (main gauche)

4:10 - 合わせ(合わせ) : Correspondance (correspondance)

4:14 - ほとけ ジャンプ : Saut de hotoke

(saute ! saute !saute !saute !)

4:19 - 感謝の気持ちを忘れずに(enjoy) : Je n'oublie pas d'être reconnaissante (enjoy)

4:23 - We are 御朱印girl☆ 参上 : Nous sommes les Gosyuin Girl En Visite

4:28 - ご利益あるかな~? : Y aura-t-il un goriyaku (récompense sacrée) ?

4:57 - dit qqc pas retrancrit / Leurs nom crié

(traduit ligne par ligne par google translate et https://jpdictionary.com)

Je viens de regarder le clip : elles ont l'air sympa toutes les deux ! que c'est bon de rire de tout ! simplement ces temples dans le quotidien de jeunes filles qui sortent et font "le rallye des tampons de temples"

Carnet, en fait

En fait j'ai bien besoin d'un carnet, et puis je ne peux pas créer une rubrique par jour. Et puis pourquoi pas ? Elles se rempliront bien. Ils en parlent dans le fil d'actualité google : Korn fête ses 30 ans "the good guys at the good time". Je n'ai jamais écouté vraiment Freak on a leash, mon pote Guillaume était fana, mais pas moyen de me faire écouter son Korn. Et puis c'était l'époque des CD, je dépensais mon blé pour du rap, c'était comme ça. Et puis il fallait pas confondre. Du coup dans sa chambre à l'étage de Landivisiau quand il me mettait Korn je savais pas tout à fait quoi faire, pas plus à l'aise qu'avant la chanson. Avec Olivier ils jouaient de la gratte avant à Paris. Jusqu'à pas si longtemps je jouais de l'harmonica, là j'écoutais du rap. J'avais écouté les cassettes de mon père, il n'y avait pas vraiment de choix hormis ça. A l'école c'était Annie Cordi, pas croyable. Là commence la chanson avec une boîte à musique. Elle n'est pas si jolie que ça la petite musique, puis c'est une guitare, ou une basse, avec des grésillements et des rembondissements de cordes lâches, on dirait un cri de monstre, ou une voix grave passée à l'envers. J'imagine le type chanter, ce que c'est de chanter ça de cette façon, d'être en train de chanter ça comme ça. La moitié, boîte à musique puis un grésillement aigu vraiment désagréable. Je comprends, c'est pour ça que je n'aime pas les films d'horreur, j'ai du mal à mettre une distance. Et le titre Dead bodies everywhere. Ça choque bien le bourgeois, bravo les gars de Korn, vous avez choqué votre bourgeois quarantenaire. En fait pas que lui, le même à quatorze ans. Des chansons qui n'ont pas d'intrigue, un album qui se succède sans tracer de chemin, en tout jusqu'à la 5. On avait du me la faire écouter, celle avec des rapeurs. Si je n'avais pas décidé de l'écouter en entier, clairement j'éteindrais, ou au moins je passerai le titre. Il y avait bien Body count mais j'écoutais pas vraiment, sans profondeur, sans réalité derrière. Ce que j'aimais dans le rap c'était l'authenticité. Clairement, dans chaque chanson, chaque photo, chaque histoire, il y avait un monde, fantasmé médiatisé, mais clairement ces types me racontaient en différents témoignages, l'histoire du neighbourhood en direct live. Le temps d'écouter Bones and harmony, clairement je devenais un thu, avec la violence et le pourquoi de cette violece, pas l'horreur sociale, le poursuoi de notre monde, mais le pourquoi de celui qui vit. Qu'il y a comme une poésie dans cette violence. C'est à la fois super intime et un truc de mec dur qui se bastonnent. Et puis il y avait les armes qui disaient que 'était pour de vrai, qu'il était question de tuer, ou d'être tué. Et en y pensant c'était vrai dans ces quartiers, aux States à ce moment vraiment tu te prenais des balles. Le stypes vivaient à dedans, il était question de tee-shirt trop larges, de froques qui tombent, de cheveux en boule, de lunettes de soleil à la Blade. Et puis c'était questiond e fond, de guerre, de balles, de morts. C'était là dedans qu'était tissé la rhyme si violente et puis si enivrantes, si confortables, caomme dans un oment de répit. Pour écrire, Tupac commence Only God can judge me "paranoid from the weed", clairement high le Tupac au moment où il écrit ces lyrics. Il avait étudié le Tupac, et puis il était ghetto for real. Biggy lui est pas vrai allé à la fac je crois. Un soir aux 20 heures on a appris la mort d'un rappeur, je ne savais pas qui c'était, ni l'autre Tupac, si peut-être California love oui, mais pas l'autre de New York.

J'ai fait des fausses manoeuvres et j'écris en gris. Ca fait vraiment drôle. Mais quelle musique de merde ce Korn. Une honte au rap la 8, et puis Queen pum-pum-kak. Et ce faux riff de funk de merde, et ces paroles de merde qui parlent de fellations All in the family. Peut-être que cette chanson dénonce la pédophilie. J'espère, mais vraiment j'ai pas envie d'écouter ça. Ah la 9 c'est quoi ce riff de merde, et puis envoyez la cavaleries avec la corde toute molle. Je veux sortir de là. Je l'imagine avec ses dread locks. Et il me chante du rap, ah le scandale. Mais t'as écouté du rap dans ta vie toi ? Moi non plus je peux pas chanter du rap, eh voilà. Tout ça était dans le trip de ma soeur Marie, fascinée par les Etats-Unis, elle m'a bien envahie. Mais bon jce que je voyais c'est pas ce qu'ellle voyait. Et elle voyait d'autres trucs que je voyais pas. Dans le rap s'est créé le méange entre moi et d'autres vies, et ça seul moi pouvais le faire. L'essai de m'habiller comme eux, ça aussi c'était l'idée de la Marie, du coup j'étais le seul habillé comme ça et c'était pas si facile de se faire des potes. On m'a bien emmerdé même. "ça forge un caractère comme on dit", alors un caractère sensible, parce ça c'était vraiment des problèmes de pauvre riche, dans l'autre côté c'était pas des problèmes de pauvre riche, des types qui grandissaient dans ce monde si sombre et hostile, ils avaient des problèmes à la hauteur de leur monde, des guerres de gangs et de la dope à vendre, des vrais problèmes, avant ça avait été leurs grands frères qui se faisaient tuer, leur mère qui les élevaient seule, leur mère qu'ils voyaient pleurer en rentrant à six heures du math. Ces mecs avec pas seulement un code de langage de rap, mais un style de vie dont le rap était une pièce, un sens. J'écoutais absolument Jay-Z et Busta Rhymes en boucle en 96, mais je peux pas te citer vraimentd es titres, des paroles, honnêtement je comprenais rien à Busta et Jay Z caça parlait de vendred de la coke. C'était pas la question. Il y avait les photos de gangster noir et blanc avec chapeau et cigare. L'autre était question d'un fou et son reflet dans un miroir. Quand j'ai écouté Busta pour la première fois je crois que je suis resté sur le sol comme un enfant à l'écouter encore et encore. J'avais jamais entendu une façon de rapper comme ça, je ne savais pas si vraiment c'était du rap, c'était plein de joie c'est clair le style jamaïcain était trop trop fort. Ah...je dois vraiment finir cette mered de Korn ? Encore 3 chansons... encore des cordes désaccordées qui lancent sur un beat moribond Ok, les gars on est où là ? En fait on est dans l'expérimentation. Ahah ah !!!! Un faux Snoop dog, aah j'adore et quand c'est pas Snoop dog c'est Slick rick. Ah le minable. C'est bien des fois d'avoir le contraire pour comprendre. Ce qui touche au spirituel, à l'intérieur, à ce qui se trouve difficilement un mot, souvent il se définit par approche, par entourage, ou plutôt par emprunte sur l'entourage, son action, sa trace. Là c'est le contraire du contretent. Deux voix, deux lignes, plus de style parce que la rythmique vraiment se continue. Mais j'ai pas l'impression qu'ils nous conduisent quelques parts, ils se mélangent, comme la Gosyuin gril en 2020 qui est devenue trop grave. C'est le mélange ici. J'y ai pensé l'autre soir, le contretent tient dans une séparation réelle des deux lignes. Pas juste de tempo, mais de couleur, de sentiment. Ah et ce con me gueule dans les oreilles. Plu squ'une chanson ! Ah si, c'est pas une quetsion de style de musique. System of a down ça marche. C'est pas pareil dans les deux. Sur Korn le rappeur est une caricature de rap sur une caisse claire vraiment dure. Korn je ne sais pas vraiment ce qu'il fait, je ne sais ce qu'ils chantaient ses potes. Et un con qui rote. Aaaahhhh !!!!! Je veux pas, et là il va péter ? Ah et cette voix et le switch, j'en ai entendu des types avec des voix comme ça foncedées, mais j'ai jamais été capable de parler quand j'étais foncedé, j'étais vraiment trop profond dans mes pensées pour faire des phrases comme ça. Ces types sont sous un mélange avec du speed par dessus. Le contretent a une pureté dans chacune des deux voix, elles sont différentes et pourtant le même moi les ressent l'une et l'autre, et voit dans ce qui marche si bien l'expression d'une autre volonté, que cet équilibre des deux voix, leur coexistence, est du fait qu'elles sont vraies l'une et l'autre comme deux facettes, de deux images d'un même moi il s'approche plus que par une seule, il se trouve dans la superposition, plus de l'essentiel, et surtout parce que ça marche chez nous par surprise de cette union des deux lignes dans ce qu'elles nous parlent aussi bien l'une et l'autre, et que possiblement en l'écoutant d'abord je n'ai pas saisi de différence, je ne l'ai pas vraiment regardé ce morceau. Une partition d'il y a des siècles jouées, tissées par Catalina Vicens. N'est ce pas un bel accompagnement de 6tapisseries ?

Ichiro a fait un cauchemar incohérent, il avait de la fièvre, il a bu son Doliprane "comme un médicament", et ouis l everre d'eau, et puis maman qui est ressté avec lui. J'ai sorti le linge, le sèche linge ne marche pas bien, pas vraiment sec je l'ai étendu sur les fils au-dessu de la baignoire, et le pardouche, et le porte serviette, et par dessu les fils à plat, et sur des ceintres. J'ai ouvert la trape du gros filtre noir comme pour un aquarium, les bouloches étaient vraiment profondes dedans, je l'ai nettoyé sous l'eau, et après le filtre de tout les jours. Tout ça sèche, on verra. Korn s'est fini comme ça sur les fils à linge, comme leur corde de basse lâche. Ca reprend sur leur tube. Le type a fait un truc bien, en fin, le début de la chanson. Ah Busta ça c'est de la basse ! Let me do my thing ! Incantatoire, absolu. Le type parle comme un cartoon, les mots exagérément séparés, tape comm eun machine à écrire. Clac à la ligne. Lanciant, incante un Flipomde is the squad. C'est sa bande de pote et déjà c'est un nom, une marque de fabrique, et puis Lord et puis Pocahonats, combien de voix se parlent dans ce rap, et les sibilants des reverb, le beat solide, l'auto-coeur lanciant en écho sur quare, ou cinq pistes. Ca, cette jungle et des paroles qui ne mènent à rien. Le type me demande de le laisser faire son truc. Et là de fuck up your mind. Le type t'as fait fumer et là il te prend avec un beau reflet de cadillac en vibe qui t'hypnotyses et là des scintillements et il parle son la rhyme, se répond à lui même, ça se tient et là au fond il y a de la machine à écrire, à ouiun tout petit peu, oui. Des lignes vibrantes et a caisse claire qui nous récupère chaque fois qu'on se barre de la mesure. Il parle de nous faire trier, rideau rouge, et puis délire sur les cinq années qui restent avant la fin du monde. (il va nous bassiner les albums d'après avec ce bug de l'an deux mille) Quand j'étais jeune j'idéalisais totalement ce Busta Rhymes, et puis ici personne connaissait Busta Rhymes. Juste une fois j'étais à Londres dans un magasin de frip pour le voyage scolaire et c'était Busta Rhymes et le mec de la boutique a validé la cultre. Après personne connaissait Busta. Mais j'aime pas tant que ça réécouter Busta en fait. Et pourtant c'est Abandon ship, en rependant à tout ça je suis trop dans l'ambiance, monquoitidien. C'est pas avec Busta que je me sens de continuer. J'ai découvert un phénomène dans le rap, et puis en fait j'ai découvert un e façon de regarder que j'avais et qui n'est pas vraiment rester à l'évidence, oeuvrant certainement en silence, tirant les envies. Aller, je vais réécouter peut-être pas le kagura, mais ce truc sympa de Gosyuin girls. Oah ! j'ai pas mis beaucoup d'espaces au-dessus de ce texte !

Sur le casque c'est autre chose les cymbales de l'entrée, la montée de guitare. Cette voix lumineuse, traçant comme une étoile, l'accélération. Deuxième partie de chanson Tekuteku ! Dans les casque c'est fou les nuances, tous les instruments, les clochettes,la batterie. Et là juste avant la moitié. Si seulement il n'y avait pas ces voix masculines ridicules ! Ça serait parfait ! Du coup vraiment le milieu de la chanson est dégueulasse. Seulement avec le casque j'entends à l'ouverture et à la fermeture le chant de rossignols. C'est rigolo d'avoir un contretent dans l'idée dans un temple shinto, mais c'est pas vraiment le plus réussi des contretents. C'est plus une effusion précédée d'une marche spirituelle. C'est vraiment sympa, surtout ça, un truc de geek du kagura. Et puis s'imaginer la vie d'une japonaise dans ses codes et sa vie de la tradition : c'est fun !

Ça fait un petit temps que j'écris et je ne me sens pas de regarder, ou d'écouter le vrai kagura. Je me suis un peu usé la tête, je me remets à penser au boulot. 23:41, mais j'ai pas sommeil. Il y a un virus qui traîne à la maison et j'ai pris un 20 mg de cortisone ce matin. Quand même mec cette disto de Roger Troutman ! J'écoute Evangelion et je vais me coucher.