De l'or en ombre

Vos yeux sont tristement habitués à la nuit

Amaterasu, sourde à vos prières, vous laisse au dehors dans les ténèbres

Mais non, regardez, Amenouzume devant la caverne, danse à la Lune

En liesse vous riez, réveillant le désir chez la recluse

Elle perce par la fissure, et dans l'éblouissante déesse nue, se Reconnaît

Qui est-ce ? Elle danse, possédée à sa propre musique

Frénésie de bouquets de bambou, battant en rythme contre la pierre, montant dans les échos de la caverne

S'immisçant en rêves de déesse

La morsure est dans la nuit, le vampire éclate à la lisière du jour

Et déborde parfois, le jour en la nuit et la nuit en le jour

Ellen sur les dunes,

Ellen rencontre son monstre

En ces instants océaniques la nuit entre au jour

En ces rêves bénis par la croix d’Ana dans le lit

Le vampire éclate au jour et Ellen soupire à la brisée du jour

Lumière dans le miroir

Miroir, miroir noir, s’obscurcissant à sa rencontre, sur la gauche de l’image, là même qu’apparaîtra le doré

Thomas et Orlock se mêlent dans l’union

La mécanique est onirique : une initiation d’Ellen immortelle, elle n’est pas humaine

De l’enfance à la femme

Nosferatu est un rêve

Hiérogamies

Reprenons Gordon : https://6tapisseries.fr/#melusine

hiérogamie, qui prendra différents sens : union sacrée ou union divinisante, l’union charnelle, mariage, ou spirituelle

Avila a joui mais

L’union qu'elle soit véritable

Par la femme lien divin

Fantasme liturgique

Qu’il aime ! celui qui aime courtoisement

et se laisse élever à sa dame initiée

Histoire de perle et de miroir

Ou de miko au jinja, dansant, possédée aux battements de ses propres grelots, telle la déesse couronnée